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IfreannMutsou
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Messages : 6
Date d'inscription : 13/09/2015

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MessageSujet: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyDim 13 Sep - 12:54

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IfreannMutsou
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Messages : 6
Date d'inscription : 13/09/2015

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MessageSujet: Re: Votre 1er sujet   Votre 1er sujet EmptyMar 14 Nov - 16:47

Tout ça pour des crêpes

C'était une fin d'après-midi comme toutes les autres. Un mercredi, pour être plus précise. Ce jour-là, le petit frère de Celendi, Lucas, avait réclamé des crêpes pour le dîner. En tant que grande sœur modèle et ne travaillant pas, Celendi s'était dévouée pour aller faire les courses. Puisqu'il n'existait pas de supermarché dans la petite ville qu'elle habitait, elle se rendit sur Bordeaux, à une vingtaine de minutes de là. Bien heureusement, les fêtes étaient passées et ainsi, le trafic était devenu plus calme : elle ne mit pas très longtemps à atteindre sa destination.

Comme à son habitude, Celendi se gara au bord d'un petit chemin qui longeait le supermarché : les places de parking étaient généralement prises, même à cette heure-ci, parce qu'il était difficile de trouver de la place dans les rues. Alors certains locataires, visiteurs ou gens de passage laissaient leur véhicule ici pour être tranquilles. La petite génie verrouilla la voiture, remonta le long de la bâtisse et entra dans la grande surface, sa précieuse liste de courses entre les mains.

Elle ressortit une trentaine de minutes plus tard. Elle n'avait mis que très peu de temps à trouver ce qu'elle cherchait puisqu'elle savait où les produits se trouvaient mais il y avait pas mal de monde à la caisse, ou plutôt : pas beaucoup de caisses ouvertes. C'était le gros problème de ce petit supermarché : le soir, il y avait peu d'employés présents sur les lieux. Le fait qu'il soit mercredi jouait peut-être aussi puisque certaines personnes ne travaillaient pas l'après-midi pour pouvoir s'occuper de leurs enfants, qui n'avaient pas école. Enfin peu importe : Celendi avait rempli sa mission, celle de faire les courses pour son petit frère. Ce soir, ils allaient se régaler autour d'une bonne crêpe party !

En longeant de nouveau le supermarché puis en redescendant dans la rue, qui n'était que peu fréquentée, la jeune femme eut un mauvais pressentiment. Elle secoua la tête et se trouva idiote pendant un instant : depuis qu'elle faisait ses courses ici, il ne lui était jamais rien arrivé. C'était probablement l'obscurité qui lui donnait cette impression. Néanmoins, des pas derrière elle l'obligèrent à accélérer un peu. Elle n'aimait pas l'idée d'être suivie, même si ce n'était pas volontairement.

Celendi allait atteindre sa voiture lorsque deux individus portant un sweat à capuche se mirent en travers de son chemin. Le cœur battant, elle songea un instant à sortir son téléphone de son sac pour prévenir quelqu'un mais elle comprit bien vite qu'il était trop tard : à ce stade, ils lui voleraient sans qu'elle n'ait eu le temps de composer ne serait-ce qu'un chiffre. Il en était de même pour la voiture : autant ne pas montrer qu'elle lui appartenait et ne pas songer au fait que s'ils la voulaient vraiment, ils pourraient lui voler ses clés, également rangées au fond de son sac.

- Salut... Celendi, c'est ça ?

Comment connaissaient-ils son nom ? Qu'importe, elle était maintenant certaine que ce n'était pas juste qu'un coup de malchance et qu'ils l'attendaient depuis un moment. C'était elle qu'ils voulaient, pas ses possessions. L'un des individus au sweat à capuche s'approcha d'elle pour regarder le contenu de son sac de course mais par réflexe, Celendi se tourna pour lui faire face : grâce au lampadaire, elle put apercevoir le visage d'un jeune homme et une chose en particulier la frappa : il arborait une cicatrice au niveau de la joue. Une cicatrice qui lui rappelait beaucoup trop quelqu'un d'autre... Son sang ne fit qu'un tour tandis que son cerveau émettait un tas d'hypothèses quant à ce qu'ils lui voulaient. Et chacune d'entre elles la ramenait à une personne : Cassia. Il n'y avait pas d'autres possibilités : Celendi n'avait jamais eu de mauvaises fréquentations et n'avait eu aucun problème avec qui que ce soit.

Prise au piège, elle ne pouvait seulement compter que sur un potentiel passager. Pour l'heure, il n'y avait personne à l'horizon hormis elle et les trois types, car son instinct ne s'était pas trompé sur les pas qui la suivaient. Bientôt, elle fut attrapée par le col et plaquée contre sa voiture.

- Où est-ce qu'elle habite ? Je sais que tu le sais.

Il n'y avait plus de doute possible : ils parlaient bien de Cassia. Une vague de sentiments opposés submergea Celendi et elle crut un instant que son cœur ne tiendrait pas. Néanmoins, elle ne laissait rien paraître et gardait le silence, les lèvres légèrement pincées. Elle eut même l'affront de planter son regard dans celui du jeune homme qui visiblement n'appréciait pas cela : sans qu'elle ne s'y attende, Celendi prit une grande baffe dans la figure.

- Dis-le ou tu vas le regretter !

Malgré les menaces, la petite génie demeurait muette comme une carpe, prête à tout pour protéger Cassia. Pourquoi faisait-elle cela ? Cela ne la regardait pas... Elle avait été impliquée malgré elle dans une histoire qu'elle ne connaissait même pas. Un profond sentiment de tristesse se mêla à de la colère mais elle n'eut pas le temps de cerner davantage de ressentis : un choc dans le nez la contraignit à se focaliser sur la douleur. D'autres coups suivirent, la plupart portés à son visage. Elle avait bien tenté de lever les bras pour se protéger, lâchant par ce biais son sac de courses, mais les trois individus en profitèrent pour lui asséner des coups dans les côtes et le ventre. Alors qu'elle se sentait glisser, des éclats de voix la poussèrent à rester consciente : elle comprit que ses agresseurs prenaient la fuite et qu'enfin, des sauveurs se présentaient. Elle se laissa tomber contre sa voiture en position assise tandis que deux personnes s'approchaient d'elle. Non, pas deux : il y en avait plusieurs. Mais deux en particulier tentaient de lui parler. Elle les entendait, elle n'avait pas reçu de coups dans les oreilles, bien heureusement. Là n'était pas le problème. Elle n'arrivait simplement pas à prononcer quoi que ce soit. Les mots restaient coincés dans sa gorge avant même qu'ils atteignent sa bouche ensanglantée. Celendi ferma les yeux pour les reposer. Ses paupières, en plus de lui faire mal, étaient affreusement lourdes.

Au bout de ce qui parut une éternité, le bruit significatif d'une ambulance la força à rouvrir les yeux : sa vue, d'un côté, était plus restreinte mais elle put constater que ses sauveurs étaient encore là à tenter de lui apporter les premiers soins. Elle remarqua toutefois qu'un groupuscule s'était formé mais ce qui attira davantage son attention fut les morceaux de tissus teintés de sang posés à côté d'elle : elle devait avoir sacrément morflé. Elle surprit son inconscient à maudire Cassia alors qu'elle n'y était concrètement pour rien : ce n'était pas elle qui avait envoyé ces types la tabasser.

Celendi sentit soudainement qu'on la soulevait. Vidée de toute son énergie, elle ne put que se laisser faire mais elle tendit néanmoins sa main vers le sac de courses tombé auprès d'elle : pas question de décevoir son frère, même si elle devait remettre ça à plus tard. Peut-être même qu'il la trouverait héroïque à revenir de courses complètement défigurée... Cette pensée lui arracha un petit sourire qui lui fit atrocement mal tandis qu'une larme s'écoulait contre sa volonté sur sa joue.

Celendi avait dû s'endormir pendant le voyage jusqu'à l'hôpital car lorsqu'elle se réveilla, elle se trouvait dans une chambre très calme entourée d'infirmiers et de sa famille. Son père, penché sur elle, l'observait d'un air grave et profondément touché tandis que sa mère, un peu plus en retrait, semblait retenir une nouvelle crise de larmes. Son petit frère, assis sur un siège à côté de son lit, paraissait plus confus qu'autre chose.

- Celendi !... Son père constata qu'elle s'était réveillée et qu'elle peinait à cligner des yeux, en partie à cause d'une de ses paupières boursouflée. Bon sang, on nous a appelés, on nous a dit que tu avais été agressée, qu'est-ce qu'il s'est passé ?!

La jeune femme, qui avait déjà du mal à déglutir, ne sortit pas de son mutisme. Elle n'avait pas prononcé un seul mot depuis son agression. Les médecins avaient affirmé qu'elle était encore sous le choc mais qu'il n'y avait concrètement rien de grave pour sa santé. Ils voulaient encore la garder une petite journée afin de s'assurer qu'il n'y aurait pas de troubles postérieurs mais en principe, elle devait être remise sur pied le lendemain. Pour l'heure, Celendi n'avait qu'une envie : dormir, encore et encore. C'était peut-être l'effet des calmants et des antidouleurs qui jouaient, aussi. En l'espace de deux minutes, temps de l'agression, il lui semblait que sa vie avait basculé dans le cauchemar. A moins qu'elle soit justement en train de cauchemarder ? La petite brune ne se posa pas plus de questions et plongea dans un profond sommeil dont elle avait visiblement besoin... Elle qui ne dormait que très peu en temps normal.

Dans ses rêves, elle se vit aux côtés de T-Fox tel qu'il était en jeu : démembré, désordonné.

***

Quelques jours après sa sortie d'hôpital...
[ficheadm]Notes de Celendi - Page 13 ; Les récents événements m'ont fait penser à quelque chose : Test-Fox est actuellement fait pour porter secours aux individus présents dans son champ de vision. Ce qu'il se passe ne serait-ce qu'à l'autre bout du quartier, il l'ignore s'il ne s'y trouve pas. Il faudrait pouvoir faire appel à lui à tout moment et le plus rapidement possible : je songe à une application sur mobile, directement liée au système fonctionnel de T-Fox. Grâce à la géolocalisation d'un téléphone, il serait capable de s'activer et de se rendre sur les lieux sur simple mouvement de l'utilisateur. Le truc, c'est que la mécanique ne me pose pas de problèmes mais je n'ai jamais taffé sur système d'exploitation mobile, moi... Enfin, ça occupera mon temps libre. Ca doit pas être bien compliqué.[/ficheadm]
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